Automobile|

Alors que l’année 2022 touche à sa fin, les observateurs et les passionnés de voitures classiques et de collection sont tous d’accord : c’était une année sans précédent. Entre une augmentation significative du coût de la vie, des fluctuations imprévisibles des taux de change, notamment entre la livre sterling et d’autres devises, et le premier conflit terrestre en Europe depuis trente ans, plusieurs paramètres ont impacté le monde de l’automobile. Ajoutons à cela les conséquences du Brexit pour le Royaume-Uni, avec son lot de nouvelles réglementations et de paperasserie administrative, qui ont affecté tout, des prix du carburant à la disponibilité des pièces, en passant par les voyages et les transactions internationales de véhicules.

Une résilience remarquable malgré la récession

Dans ce contexte, il serait facile de penser que les perspectives sont sombres pour les amateurs de voitures. Pourtant, malgré ces défis, le secteur a montré des signes de santé remarquables. Prenons l’exemple de la Mercedes-Benz Uhlenhaut coupé, la voiture la plus chère du monde, vendue pour 115 millions de livres en Allemagne en mai dernier.

Le marché haut de gamme en pleine expansion

Il est incontestable que si de nombreux amateurs de voitures resserrent leur ceinture, d’autres, particulièrement fortunés, voient la récession plus comme une opportunité qu’une menace. L’inflation et la montée des taux d’intérêt, couplées à un dollar fort et une livre faible, rendent les voitures de collection britanniques particulièrement attractives en tant qu’investissements.

En résumé, 2022 a été une année de défis et de résilience pour le monde des voitures de collection. Bien que certains signes pointent vers des temps difficiles, le secteur dans son ensemble reste vigoureux, faisant preuve d’une adaptabilité et d’une robustesse qui le rendent plus attrayant que jamais pour les investisseurs et les passionnés.

Comments are closed.

Close Search Window